Prades
Le château de Prades, magnifique monument bâti au XIIe siècle, fût la résidence du prieur de Sainte-Enimie.
Construit au début du 13e siècle. En 1283, devient propriété de l'abbaye de Sainte-Enimie dans un but défensif.
Au cours des guerres de religion, le capitaine Merle attaqua le château où résidait le prieur de Sainte-Enimie, l’abbé du monastère abbatial de Sainte Enimie, seigneur de Prades, administrateur de Julien de la Rovere, futur pape Jules II.
Le château de Prades résista aux assauts stoppa l'avancée de ses troupes vers l'ouest, mais il dut être réaménagé.
En l'année 1275, il s'éleva une dispute entre les Barons de Canilhac et les prieurs de Sainte Enimie, au sujet du mandement de Prades. Les deux partis revendiquaient la suzeraineté et la propriété surtout à propos des vignobles et du bon vin des côteaux de Prades.
A la Révolution, le château est vendu comme bien national. Planté sur un éperon, l'édifice domine les gorges du Tarn. Il se compose d'un corps de logis au sud et d'une chapelle au nord, tous deux liés par un mur d'enceinte qui existait également au nord et à l'ouest, délimitant une cour intérieure.
Protecteur de la vallée, ce château sut résister à l'assaut de Mathieu Merle, capitaine des armées protestantes, au XVIe siècle. Il domine encore de nos jours le village de Prades. Inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1971, il est désormais propriété privée.